Efficacité et tolérance de l’interféron « petite dose » dans la maladie de Kaposi associée au VIH - 27/11/15
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Resumen |
Introduction |
Les trithérapies antirétrovirales (HAART) ont divisé par 10 l’incidence de la maladie de Kaposi liée au VIH (MKVIH) qui représente encore 38 % des cas de SIDA inaugural. 7 % de MK restent actives malgré un bon contrôle immuno-virologique amenant à recourir à des chimiothérapies. Nous rapportons notre expérience de l’interféron α (IFN) à petite dose, beaucoup mieux toléré que le schéma haute dose délivré avant l’arrivée des HAART.
Patients et méthodes |
Cette étude rétrospective monocentrique a évalué l’efficacité (critères ACTG) et la tolérance (CTCAE) de l’IFN chez des MKVIH. Tous les patients ayant reçu de l’IFN entre 1993 et 2015 ont été inclus, colligés grâce à une base de données de réunion de concertation pluridisciplinaire.
Résultats |
Les données de 18 patients, 5 F et 13 H ont été revues, tous sous HAART, avec un taux de CD4 entre 2 et 1000/mm3 (médiane 302). Il existait 4 cas de maladie de Castleman associée ; la MK était purement cutanée n=5, avec atteinte viscérale et/ou ganglionnaire n=13 ; l’âge moyen était de 48ans.
Les doses d’IFN α étaient de 3MU×3/s n=10 patients, 6 MUI×3/s n=1, 3 MU/j n=1, 1 MU/j 5j/7 n=1. L’IFN pégylé était administré chez 7 patients (0,5 à 1,5μg/kg/s) ; la durée moyenne de traitement était de 10 mois.
Nous avons observé 12 réponses partielles (RP), tant sur les lésions cutanéomuqueuses que le lymphœdème, 4 stabilisations (SD), 1 progression dans un délai médian de 3 mois. Chez les patients répondeurs ou stabilisés, 8 progressions ont été observées à 5, 8, 36 et 60 mois de l’arrêt du traitement, dont 5 patients contrôlés sur le plan immuno-virologique.
Les effets indésirables étaient une asthénie de grade 1 (n=10), un syndrome dépressif de grade 2 régressif sous antidépresseurs (n=6) avec poursuite du traitement, 2 cas de neutropénie grade 4 non compliquée, 1 cas de lymphopénie grade 4. Un patient est décédé d’une mycobactériose disséminée (lymphopénie profonde et forte réplication virale VIH) ; 1 patient a présenté un décès suspect de suicide 7 mois après le début du traitement sans syndrome dépressif préalable.
Conclusion |
Le taux de RP de 67 % dans cette série de MKVIH est comparable à celui rapporté pour l’IFN dans les MK classiques. L’effet maximal a été observé dans un délai de 4 à 6 mois. Cet effet est chez 39 % des patients durable à l’arrêt du traitement avec maintien d’une HAART. Le suivi psychique est primordial avec recours fréquent aux antidépresseurs permettant en règle la poursuite du traitement.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Interféron alpha, Kaposi, VIH
Esquema
Vol 142 - N° 12S
P. S528-S529 - décembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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